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Pour prévenir les risques de certains cancers, bougez !

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geotrouvetout

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MessageSujet: Pour prévenir les risques de certains cancers, bougez ! Pour prévenir les risques de certains cancers, bougez ! EmptySam 8 Oct 2011 - 16:31

POUR PREVENIR LES RISQUES

DE CERTAINS CANCERS, BOUGEZ !






A la suite du 7e Forum scientifique de l’Unesco, sept éminents spécialistes expliquent à Sabine de la Brosse ­comment contrôler les risques avec certaines règles d’hygiène de vie.




Pour prévenir les risques de certains cancers, bougez ! 111008154725





Dire que l’alimentation et l’hygiène de vie ont un impact sur le développement d’une tumeur cancéreuse, voilà encore quatre ou cinq ans, aurait été considéré comme une imposture par un grand nombre de scientifiques !

La majorité des recherches et autres travaux dans le monde visait essentiellement à ralentir ou à détruire un processus cancéreux déjà bien établi.

Mais, depuis, les conclusions de nombreuses études internationales réalisées par des équipes d’épidémiologistes parmi les plus rigoureuses ont démontré que le mode de vie peut jouer un rôle important dans l’évolution de certains types de cancer et, même, de leurs rechutes.

Un rapport récemment publié par le World Cancer Research Fund (le Fonds mondial de recherche contre le cancer) a rassemblé d’innombrables résultats d’analyses réalisées sur les possibles liens entre certains processus malins et la nutrition.

D’après ses conclusions, cette relation concerne des tumeurs très fréquentes de l’appareil digestif, du sein, de la prostate et du poumon. Selon le Pr David Khayat : au moins 30 % des cancers.

L’alimentation n’est pas le seul facteur favorisant.

Toujours selon des résultats convergents d’enquête internationale, d’autres causes sont à l’origine de processus malins :

- le tabac
- la sédentarité
- certains virus et agents infectieux
- et une exposition prolongée au soleil.

D’autres font l’objet de recherche.






Pour prévenir : contrôler 5 facteurs de risque



1 – Le tabac, responsable de 80 % des cancers du poumon

Principale cause connue d’un processus malin, le tabac est à l’origine de plus de 5 millions de décès annuels dans le monde. (60 000 en France dont 25 000 cancers du poumon).

Fumer, c’est comme nourrir ses poumons de goudron.

Un paquet par jour de cigarettes correspondrait à 250 millilitres de ces poisons, c’est-à-dire la quantité de deux yaourts qui se déposerait sur les bronches !

Le Pr Albert Hirsch alerte : « Si l’épidémie du cancer pulmonaire est aujourd’hui plus ou moins stabilisée chez l’homme (grâce aux campagnes antitabac), elle explose littéralement chez la femme : dans les vingt dernières années, la mortalité chez l’homme liée au cancer du poumon a diminué de 7 %, mais elle a plus que doublé chez la femme.

La durée compte plus que la quantité.

Ainsi, le risque de développer un cancer du poumon est plus important pour celui qui fume 10 cigarettes par jour pendant vingt ans que pour celui qui en consomme 20 durant dix ans.

Le mécanisme qui enclenche la formation de cellules malignes est simple à comprendre : la combustion de feuilles de tabac dégage une fumée imprégnée de substances cancérigènes (notamment du benzopyrène, du polonium, de l’uréthane, etc.) qui se dépose dans les bronches.

L’élimination de ces poisons par l’organisme s’effectue, d’une part, par voie aérienne et, d’autre part, par voie urinaire.

Ce qui explique l’apparition de cancers de la vessie. »

«Il faut savoir, insiste le Pr Albert Hirsch, que les cigarettes à filtre ne diminuent pas le danger. Pourquoi ?

Parce que les fumeurs inhalent plus fortement pour ressentir davantage le plaisir du tabac.

Au niveau des récepteurs nerveux cérébraux, la libération de la nicotine est également responsable de la dépendance chimique au tabac.

Enfin, les estimations envisagent quelques milliers de morts par an liées au tabagisme passif. »

Comment motiver les intoxiqués du tabac pour qu’ils l’abandonnent ?

En leur disant que 1 fumeur sur 4 meurt avant l’âge de 65 ans d’une maladie liée à la cigarette ?

En les prévenant qu’un fumeur régulier perd environ huit ans d’espérance de vie ?

Ces arguments largement diffusés par les campagnes sont insuffisants, puisque 1 hom­me sur 3 dans les pays développés continue de fumer.

Pour le Pr Albert Hirsch, la solution est ailleurs : « Il faut mettre en avant les bénéfices de l’arrêt sur la santé : même si on a fumé beaucoup et longtemps, le risque de cancer diminue. »






2 – Le comportement alimentaire, lié à 30 % des cancers

Pour écrire son livre « Le vrai régime anticancer » (éd. Odile Jacob), le Pr David Khayat a tout d’abord cherché à « tirer au clair » la véritable relation entre cancer et nutrition.

Après avoir constaté, non sans étonnement, que des milliers d’études étaient publiées sur ce sujet, il a véritablement « épluché » un nombre considérable de résultats.

« Ce que j’ai tout d’abord appris, souligne-t-il, est qu’il est illusoire de penser que nous sommes tous égaux face aux risques liés à la nutrition.

Mais il existe, en revanche, de bons ou de moins bons comportements alimentaires, d’où la nécessité de donner de grandes lignes de recomman­dations. »

Selon le cancérologue, dès l’enfance, il faut éviter l’embonpoint qui augmenterait plus tard le risque du cancer du sein et du côlon.

Privilégier les fruits et les légumes issus de l’agriculture biologique.

« J’explique dans mon livre, précise le Pr Khayat, que ceux vendus sur les marchés sont pour la plupart la source principale de substances cancérigènes alimentaires.

Pourquoi ? Parce qu’ils sont porteurs de pesticides, de fongicides et autres produits chimiques.

Une étude canadienne a récemment montré qu’il existait des résidus de pesticides dans 15 % des fruits et des légumes sur les marchés.

A l’exception de quel­ques individus comme les fumeurs, il n’y a pas de recommandation alimentaire spécifique pour une catégorie de personnes ou une autre.

Globalement, il nous faut tous privilégier des aliments riches en antioxydants (ex. grenade, curcuma, thé vert, fruits et légumes issus de l’agriculture biologique, cuits ou crus) et prendre un complément de sélénium.

Comprendre l’utilité de ces antioxydants est facile : lorsqu’une cellule respire, elle produit des radicaux libres, substances nocives qui attaquent, comme de l’acide, l’ADN de nos gènes.

Si la réponse immunitaire de notre organisme est insuffisante, cette agression peut provoquer des anomalies sur nos chromosomes, capables d’induire la formation d’un cancer (stress oxydatif).

Les antioxydants bloquent l’effet néfaste de ces radicaux libres et protègent notre patrimoine génétique. »

En ce qui concerne les comportements à éviter, le Pr David Khayat conseille tout d’abord de limiter au maximum certains modes de cuisson qui produisent des cancérigènes (notamment des hydrocarbures) : les ­grillades et le wok.

Autres recommandations : selon les résultats convergents de nombreuses études, un complément en vitamine E est à proscrire chez l’homme adulte, car elle augmente le risque de cancer de la prostate.

Un supplément en vitamine A ou ses dérivés s’est avéré nocif pour les fumeurs.

« Chez eux, ce complément alimentaire augmente considérablement le risque de cancer du poumon !
Je ne suis pas sûr que tous ceux qui en prennent réalisent le danger. »

Le Pr David Khayat avoue avoir été étonné devant les résultats de nombreuses analyses : notamment la concentration de métaux lourds cancérigènes présents dans certains poissons, comme le thon rouge, le saumon ou l’espadon.

« Ce qui ne signifie pas, précise-t-il, qu’il faut les éliminer, mais les consommer avec modération.

D’autre part, je rappelle, que l’effet néfaste d’un aliment n’intervient qu’en cas d’excès.

Ainsi, par exemple, une consommation trop importante de laitage chez l’homme de plus de 50 ans (plus de 2 grammes de calcium par jour) peut entraîner une augmentation du risque de cancer de la prostate, alors que ces laitages semblent réduire le cancer du côlon chez la femme.






3 – La sédentarité : avec l’activité, 30 % de cancers en moins !

En France, pour l’année 2000, on a recensé environ 2 200 décès par cancers liés à la sédentarité (tumeurs du sein après la ménopause, du côlon, de l’endomètre, de la prostate).

Comment expliquer ce phénomène ?

« A partir d’un niveau de dépenses énergétiques suffisant, explique le Dr Thierry Bouillet, on régularise les sécrétions de certaines hormones (œstrogènes, insuline, hormones du tissu adipeux...) qui, en excès, constituent des “facteurs de croissance”, c’est-à-dire des stimulants des cellules cancéreuses déjà présentes dans l’organisme mais que notre système immunitaire détruit systématiquement (sauf dans certains cas où elles peuvent proliférer sous l’action d’une hyperactivité hormonale délétère).

Il y a douze ans, j’ai commencé à conseiller à mes patients de pratiquer une activité physique régulière car, à mon avis c’est le meilleur traitement antifatigue susceptible de diminuer les éventuels risques de rechute.

Mes collègues ont alors pensé que j’étais farfelu.

A l’époque, aucun résultat d’étude n’avait démontré de bénéfice chez ces patients. » Les études des années suivantes ont donné raison au Dr Bouillet.

Ainsi, une très vaste enquête française ayant porté sur 90 509 femmes (de 30 à 60 ans), toutes saines au départ, a été conduite durant douze ans.

Chez celles qui pratiquaient au minimum cinq heures d’activité par semaine, on a relevé une réduction de 25 % du risque de cancer du sein !

En 2010, la revue scientifique « Breast Cancer Research and Treatment » publiait un résultat encore plus étonnant : chez les sujets prédisposés (diabétiques, en surcharge pondérale ou avec des antécédents familiaux de cancer du sein), la diminution du risque s’est révélée être de 40 % !

Cinq autres grandes études internationales ont confirmé toutes ces données.

En ce qui concerne le cancer du côlon, deux méta-analyses ont regroupé plusieurs centaines d’observations concernant des milliers d’individus.

Chez les personnes qui s’adonnent régulièrement à une activité physique, on a recensé une réduction de 25 % de la fréquence de ces tumeurs.

Cette réduction d’un quart du risque de cancer s’observe pour de très nombreux cancers, hormis ceux induits par le tabac.

Quand on demande au Dr Thierry Bouillet si les dépenses physiques peuvent aussi contribuer à diminuer les risques de rechute, sa réponse est catégorique : « Plusieurs enquêtes internationales ont conclu à des résultats identiques : une activité suffisamment intense permet, pour différents types de cancer, en particulier du sein et du côlon, une réduction de 50 % du risque de récidive. »

Selon le cancérologue, le karaté est l’exercice « de choix », car il permet au patient de faire du sport seul ou à deux dans un endroit protégé du regard des autres et parce que, souvent, le patient assimile ce combat à celui qu’il mène contre la maladie.

De ce fait, il se sent plus fort, plus sûr de lui, lui que son corps a trahi.

Pour permettre à un grand nombre de patients de pouvoir bénéficier de cours de karaté ou autres exercices spécifiques, le Dr Bouillet a créé en 2000 (avec un sportif de haut niveau, Jean-Marc Descotes), une association interface entre sport et cancer, la Cami, dédiée aux personnes atteintes (ou l’ayant été) d’un cancer.

Une qualification universitaire « sport et cancer » a été créée pour les enseignants, et plusieurs antennes de la Cami sont mises en place dans divers hôpitaux.

« Aujourd’hui, confie le Dr Thierry Bouillet, en consultation, j’ai pu constater les résultats sur plusieurs de mes patientes qui sont arrivées souriantes et maquillées... Un miracle !

Elles qui avaient l’air si tristes, tellement fatiguées ! »






4 – Les virus et agents infectieux, les plus sournois

L’association virus-cancer n’est pas évidente au premier abord, car on pense les virus plutôt responsables du développement d’une maladie infectieuse souvent aiguë et immédiate.

Mais certains agissent lentement, sournoisement, et un processus cancérigène peut apparaître au bout d’une dizaine d’années – ou plus – après leur pénétration dans l’organisme.

Actuellement, 10 à 15 % des cancers dans le monde sont dus à des virus.

Selon le Pr Antoine Gessain, « c’est entre autres le délai très long de l’évolution, passée inaperçue car sans symptômes, qui explique pourquoi pendant longtemps on ne liait pas facilement un cancer à un virus.

Pour les chercheurs et les médecins, ce lien de causalité, a été dans certains cas long et difficile. »

Comment expliquer l’effet cancérigène de ces virus ?

Les mécanismes intimes de la transformation cellulaire restent encore mal connus.

Cependant, dans certains cas, après des études longues et complexes, on a découvert que des protéines virales agissent directement sur le cycle de la division cellulaire, mais leur action délétère dépend certainement de défenses immunitaires de la personne infectée.

Des cofacteurs, en particulier environnementaux, dont l’alimentation, peuvent jouer un rôle important selon le type de cancer.

« Des centaines de millions de personnes sont infectées par ces virus, souligne le Pr Antoine Gessain, mais, heureusement, peu d’entre elles développent un cancer lié à ces virus. »

Il existe aujourd’hui des moyens très efficaces pour se protéger.

« En ce qui concerne les hépatites virales, explique le virologue, dans la majorité des pays on vérifie l’absence de virus chez les donneurs de sang, ce qui évite toute contamination par transfusion.

D’autre part, la vaccination contre l’hépatite B assure désormais une solide protection (mais il n’y a pas encore de vaccin contre l’hépatite C).

La mise au point d’un vaccin contre le papillomavirus permet aujourd’hui pour les jeunes filles et les femmes de réduire fortement leur risque de développer un jour un cancer du col de l’utérus.

Le rétrovirus HTLV 1 est très souvent transmis chez les jeunes enfants à la suite d’un allaitement prolongé par une mère infectée mais porteuse saine.

Pour prévenir cette contamination, plusieurs pays (dont le Japon et la France) ont mis en place un système de dépistage qui teste dans le sang de la mère, les traces d’infection virale avant l’allaitement.

En diminuant sa durée chez les femmes infectées, on diminue, voire on arrête, la transmission du virus à l’enfant, donc le risque qu’il développe, adulte, une des leucémies les plus graves. »






5 – L’exposition solaire prolongée

Malgré leurs bienfaits, les expositions au soleil risquent d’induire un cancer de la peau.

Le plus dangereux est le mélanome car il métastase vite.

Depuis 1980, en France, le nombre de nouveaux cas a triplé (en 2010, on a recensé près de 8 250 mélanomes, dont 1 566 décès).

Contrairement à des idées reçues, les lampes de bronzage délivrant des UV peuvent être très néfastes.

« Comme pour d’autres tumeurs, nous ne sommes pas tous égaux face au risque de développer un cancer cutané, explique le Pr Alexander Eggermont.

On sait depuis peu qu’il existe un facteur génétique : un gène héréditaire qui provoque “le syndrome familial du mélanome”.

Ce facteur est pourtant très rare.

Les plus importants sont le nombre et l’aspect des taches pigmentées ainsi que le phototype de l’individu (au nombre de cinq dont le plus vulnérable est celui des peaux très blanches avec des yeux bleus et des cheveux roux). »

Quel est le processus cancérigène ?

L’intensité et la fréquence de l’action des ultraviolets agressent l’ADN de nos cellules cutanées et provoquent des anomalies génétiques qui favorisent la formation d’un cancer.

La prévention doit commencer dès l’enfance car nous avons tous un capital solaire à préserver.

Ce capital est estimé à environ trente mille heures dans une vie.

Au-delà, on augmente les risques d’apparition des lésions.

Selon le Pr Alexander Eggermont : « Si les crèmes limitent le dessèchement cutané, préservent des brûlures, elles ne protègent pas d’un processus cancérigène. »

La seule prévention consiste à limiter son exposition au soleil.









Entretien réalisé par Sabine de la Brosse


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