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Un virus efficace contre le cancer

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MessageSujet: Un virus efficace contre le cancer Un virus efficace contre le cancer EmptyMer 26 Aoû 2009 - 16:04



UN VIRUS EFFICACE CONTRE LE CANCER


Le parvovirus H-1, c'est son nom, détruit en quelques jours une cellule cancéreuse. Reste à le produire en quantité suffisante


Un virus idéal, qui s'attaque uniquement aux tumeurs. Qui s'y installe, s'y multiplie jusqu'à les tuer. Et qui le fait vite : de un à deux jours à peine lui suffisent pour détruire une cellule cancéreuse. Ce virus- là existe. Il s'appelle «parvo- virus H-1» et constitue une piste de recherche tout à fait sérieuse, selon l'équipe CNRS de Dominique Stehelin et de Thierry Dupressoir, à l'Institut de biologie de Lille, dont les travaux devraient aboutir à une publication scientifique dans les prochains mois.

«C'est une histoire vieille et récente à la fois», commente ce dernier : découvert il y a une trentaine d'années par des chercheurs américains, qui constatent une interférence avec certains cancers chez l'animal, le H-1 tombe dans l'oubli peu après, tant il semble difficile à manier.

Ce parvovirus possède pourtant des propriétés étonnantes :
mis en contact avec des cellules saines, il en tue 10% environ.
Mais le taux de destruction dépasse 90% avec des cellules dites «transformées» par des virus, des produits chimiques ou des radiations ionisantes, c'est- à-dire qui se multiplient alors de façon anarchique, exactement comme le fait une tumeur cancéreuse.

Petit, simple, constitué de 5 000 nucléotides, 25 fois moins qu'un virus comme celui de l'herpès, le parvovirus H-1 est également très résistant.


Première étape :
vérifier la non-toxicité de ce virus dans l'organisme.

Thierry Dupressoir a donc mené, en 1994, un essai clinique avec l'équipe du Pr Thomas Tursz, à l'hôpital Gustave-Roussy de Villejuif.

Ensemble, ils ont sélectionné 12 patients, atteints de cancer de la peau ou du sein, avec une espérance de vie réduite (deux mois en moyenne).

Avec l'accord du Comité d'éthique, ils ont ensuite injecté à ces malades, à trois reprises durant le mois, du parvovirus «vivant» (non inactivé) de rat.

L'expérimentation est si concluante que les résultats de cet essai de phase 1 paraîtront dans une revue scientifique avant la fin de l'année. Ils montrent qu'aucun effet secondaire n'a conduit à l'arrêt prématuré du traitement et témoignent d'une stabilisation des tumeurs dans 4 cas sur 12.
Mieux, le virus semble envahir toutes ces tumeurs, quelle que soit leur localisation.

En revanche, leur taille n'a pas régressé. «Ce qui indique, précise Thierry Dupressoir, que l'on n'a sans doute pas atteint la dose maximale.»

Problème : afin de mener à bien cet essai, l'équipe a mis deux ans à obtenir une quantité suffisante de virus pour 12 malades...
Alors, échec ? Non.

Car, depuis, un autre projet est en cours pour accroître la production de H-1 - ce qui n'est pas facile, vu que son principal effet secondaire est justement d'entraîner à terme la mort de la cellule.

Thierry Dupressoir a en effet constaté que, dans un milieu de culture, un petit nombre de cellules (1 sur 500 000 environ), bien qu'infectées, se conduisent exactement comme si elles étaient saines. En d'autres termes, elles produisent du virus mais sont capables de lui résister.

Reste, désormais, à cultiver ces cellules parti- culières à grande échelle.


Autre programme, encore plus ambitieux celui-là :
utiliser le parvovirus comme un vecteur contenant un élément actif.

Pour tuer une cellule cancéreuse, on peut utiliser deux moyens :
- y amener une substance toxique ou «modifier l'environnement de la cellule,
- la détourner pour lui faire fabriquer elle-même la substance qui va ensuite la détruire».

A cet effet, les scientifiques emploient le plus souvent des rétrovirus. Ces derniers se multiplient en effet en même temps que la cellule. Ils vont donc pérenniser le message. Mais, du coup, ils risquent de se transmettre de génération en génération - un danger que les médecins tentent de limiter en prélevant des cellules et en les traitant avant de les réinjecter dans le corps du patient.

La famille des adénovirus n'a pas cet inconvénient, car ceux-ci ne s'intègrent pas dans le génome de la cellule. Mais ils sont immunogènes, d'où un risque de choc anaphylactique (réaction allergique intense).

En outre, «il y a beaucoup de dilution avec ces adénovirus, alors que le H-1, lui, délivre son message uniquement dans les cellules tumorales», constate Thierry Dupressoir.

Ce qui explique le choix, nouveau, du parvovirus H-1, qui aurait alors deux modes d'action combinés : - détruire les cellules cancéreuses en cours de multiplication
- et empêcher les tumeurs de se développer.

«Restons prudents : nous n'en sommes qu'au début, nuance le chercheur.

Il faudra encore quelque temps pour savoir si notre piste de travail est la bonne.»


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