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[OVAIRES] - diagnostic - intérêt démontré de la coeliochirurgie

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MessageSujet: [OVAIRES] - diagnostic - intérêt démontré de la coeliochirurgie [OVAIRES] - diagnostic - intérêt démontré de la coeliochirurgie  EmptyJeu 27 Aoû 2009 - 4:31


DIAGNOSTIC DU CANCER DE L'OVAIRE

L'intérêt démontré de la cœliochirurgie






Le Pr Michel Canis, gynécologue-obstrétricien (Au CHU de Clermont-Ferrand), commente les bénéfices de cette technique mini-invasive, exposés lors du dernier symposium de l’Académie nationale de chirurgie.






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Quelle est l’incidence du cancer de l’ovaire ?

Michel Canis.
Ce cancer est peu fréquent.

En France, on en recense 4 500 par an, et moins de 5 % d’entre eux comportent un facteur héréditaire.

La plupart sont diagnostiqués à un stade avancé car ils évoluent de ­manière silencieuse.

Quand les ­symptômes se manifestent, telles des douleurs abdominales ou une augmentation du volume de l’abdomen, la ­maladie est déjà bien installée.






Quel examen permet de diagnostiquer une tumeur ovarienne ?

Il n’y a pas actuellement de programme de dépistage du cancer de l’ovaire.

L’examen habituel qui le révèle est l’échographie.

Mais c’est le plus souvent fortuitement qu’on le découvre.






Pour ce type de cancer, quelle est la fiabilité de l’échographie ?

Grâce à cet examen d’imagerie, on peut bien visualiser une masse ovarienne, mais l’échographie ne permet pas d’en diagnostiquer la nature, bénigne ou maligne.

Cet examen donne, cependant, certains éléments d’orientation : la tumeur peut être

- liquide

- solide

- ou mi-liquide mi-solide.

Quand elle est liquide, il y a 99 % de chances qu’elle soit bénigne.

Quand elle est mi-liquide ­­mi-solide, le risque cancéreux est de 40 % à 50 %.

Quand elle est solide, le risque s’abaisse à 20 %.






Mais comment s’assurer définitivement de la nature de la tumeur ?

Au moyen d’une chirurgie cœlioscopique qui va permettre de visualiser l’ovaire et de savoir comment enlever la tumeur afin de l’examiner au microscope (analyse histologique).

Le problème est que jusqu’à présent cette technique n’avait pas été suffisamment utilisée car on craignait un risque de dissémination.

Or, ce danger peut être complètement évité quand l’acte opératoire est effectué de façon rigoureuse.






Quelles sont les conséquences de la non-utilisation de la cœlioscopie pour un diagnostic ?

Certaines patientes, dont la lésion est en fait bénigne, subissent systématiquement une laparotomie classique “à ventre ouvert”, avec une incision verticale de 10 centimètres (réalisée en cas avéré de cancer) au lieu d’une chirurgie mini-invasive.






En quoi consiste le diagnostic par cœliochirurgie ?

L’intervention se déroule sous anesthésie générale et comporte plusieurs étapes.


1. Le praticien gonfle l’abdomen avec du gaz carbonique qui va distendre la cavité.



2. Par un petit orifice de 10 millimètres, il introduit un trocart dans lequel il glisse une minicaméra qui va reproduire le champ opératoire sur un écran.



3. Quatre autres petites ouvertures de 5 millimètres sont pratiquées pour que le chirurgien puisse y glisser ses instruments chirurgicaux (5 millimètres de diamètre).



4. Le praticien inspecte la cavité abdominale et en prélève le liquide.



5. Il enlève complètement la tumeur, laquelle a été placée au préalable dans un sac endoscopique pour ­éviter tout risque de dissémination.

La masse retirée est examinée sur place au microscope, par un histologiste.

Si cet examen ne révèle aucune malignité, le chirurgien referme les incisions.

La patiente restera hospitalisée quarante-huit heures et ressentira très peu de ­douleurs.

Dans le cas où la tumeur est cancéreuse, le gynécologue pratiquera la technique chirurgicale classique dans le même temps opératoire.






Quelles sont les indications précises de cette technique ?

Nous la conseillons dès la ­découverte d’une masse ovarienne, et en cas de tumeur liquide persistante.






En résumé, quels sont les avantages de cette technique de diagnostic ?



1. La fiabilité du diagnostic.

2. La possibilité d’effectuer le diagnostic et, en cas de besoin, le traitement ­chirurgical dans un même temps ­opératoire.

3. L’avantage pour les femmes ayant une tumeur bénigne d’éviter une chirurgie lourde en ne ­subissant qu’un acte mini-invasif.











Entretien réalisé par Sabine de la Brosse

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