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| | [PROSTATE] - cancer à haut risque - nouveau protocole | |
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geotrouvetout
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![[PROSTATE] - cancer à haut risque - nouveau protocole Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | Sujet: [PROSTATE] - cancer à haut risque - nouveau protocole Mer 7 Avr 2010 - 14:29 | |
| CANCER DE LA PROSTATE A HAUT RISQUE les bénéfices d'un nouveau protocole ![[PROSTATE] - cancer à haut risque - nouveau protocole 110807190751](https://patmax.error/I4/110807190751.jpg) Le Pr Karim Fizazi, cancérologue à l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif, commente cette avancée exposée au congrès de l’Asco-GU (*), à San Francisco.
Quelle est actuellement la fréquence du cancer de la prostate ?
Pr Karim Fizazi.
En France, on recense environ 60 000 à 70 000 nouveaux cas par an, dont 10 000 décès.
C’est le cancer le plus fréquent (avant celui du sein qui atteint annuellement environ 40 000 femmes).
Quels en sont les différents stades ?
Au moment du diagnostic, 90 % de ces cancers de la prostate sont localisés et 10 % sont métastatiques.
Les tumeurs localisées sont classées en différents stades.
- 1. Les cancers de bon pronostic.
- 2. Ceux de pronostic intermédiaire.
- 3. Ceux à haut risque.
Les critères de gravité sont :
- l’extension de la tumeur (si elle a dépassé oui ou non la capsule de la prostate)
- l’agressivité des cellules cancéreuses, évaluée au microscope par le score de Gleason, de 8 ou plus
- et le taux de PSA (supérieur à 20 ng/ml), un marqueur spécifique (une protéine dans le sang qui s’élève en cas d’anomalie de la glande).
Une tumeur est classée à haut risque s’il existe au minimum un de ces trois critères.
Y a-t-il des sujets prédisposés au cancer prostatique ?
Oui : les hommes ayant des voyageurs de leur famille déjà atteints et ceux à la peau noire.
Pour les cancers localisés classés à haut risque, jusqu’à présent, quel est le traitement conventionnel ?
Le traitement standard comporte un protocole de radiothérapie externe associée à une hormonothérapie.
Dans certains cas, s’il existe peu de facteurs de haut risque, il est possible d’envisager une chirurgie.
Actuellement, avec ce protocole classique, quels sont les résultats ?
30 à 50 % des malades traités rechutent.
Le plus souvent, une élévation du taux de PSA peut précéder l’apparition de métastases.
D’où la recherche d’une nouvelle approche... En quoi consiste le traitement de l’étude présentée au récent congrès de l’Asco-GU (*) ?
Il s’agit d’une étude française conduite par les cancérologues du groupe Getug (Groupe d’étude des tumeurs uro-génitales) qui a inclus 413 patients de 2002 à 2006.
Cet essai a évalué une chimiothérapie qui associe deux produits :
- le docétaxel (par perfusion intraveineuse)
- l’estramustine (par voie orale), un traitement déjà utilisé et efficace chez des patients atteints de métastases.
Il s’agit d’une étude comparative dans laquelle tous les hommes ont reçu le traitement standard et dont la moitié d’entre eux a reçu en plus, durant trois mois, cette chimiothérapie.
Quels ont été les résultats positifs de cette étude ?
Actuellement, le résultat principal porte sur la réponse antitumorale : celle-ci a été doublée chez les patients qui avaient reçu le nouveau protocole.
Par ailleurs, la tolérance a été bonne.
Cette chimiothérapie a-t-elle des effets secondaires ?
Il n’y a habituellement pas de perte de cheveux ni de problèmes digestifs majeurs.
La baisse des globules blancs, induisant une complication infectieuse, et les problèmes vasculaires ont été rares.
On a même observé que les patients soumis à cette chimiothérapie ont moins souffert de bouffées de chaleur dues à l’hormonothérapie standard.
D’autres études sont-elles conduites actuellement avec ce nouveau protocole ?
Après notre étude, qui a été la première à tester ce traitement innovant, une dizaine d’autres ont été mises en route dans le monde.
Elles sont encore en cours.
Cette association d’une chimiothérapie au traitement standard va-t-elle améliorer la survie ?
Les patients de notre étude sont toujours en observation et continuent à être suivis.
Il nous faut encore environ un an avant de pouvoir analyser de manière fiable le nombre de rechutes.
Les premiers résultats sont déjà très encourageants.
(*) : ASCO = c'est la réunion annuelle des cancérologues et de la recherche sur le cancer (*) : GU = veut dire tout ce qui touche la vessie, la prostate, le rein, etc....
Entretien réalisé par Sabine de la Brosse |
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