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[SEIN] - centre de suivi pour les femmes à haut risque

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geotrouvetout

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MessageSujet: [SEIN] - centre de suivi pour les femmes à haut risque [SEIN] - centre de suivi pour les femmes à haut risque EmptyMer 7 Avr 2010 - 21:45



Cancer du sein -
un centre de suivi pour les femmes à haut risque



A l'hôpital Tenon (de l'Assistance publique, dans le service du Pr Uzan), un centre de suivi des femmes à haut risque de cancer du sein et de l'ovaire existe.

Le Pr Florent Soubrier, généticien, nous en explique le fonctionnement.




[SEIN] - centre de suivi pour les femmes à haut risque 110519173106





En France, quelle est actuellement la fréquence du cancer du sein ?

On en recense environ 40 000 nouveaux cas par an et on déplore malheureusement 11 000 décès annuels.





Parmi les femmes atteintes, quel est le pourcentage de celles à haut risque ?

Environ 5 % d'entre elles sont porteuses d'une anomalie génétique qui les a prédisposées de façon forte au cancer du sein.

Jusqu'à présent, on a pu identifier deux gènes :
- BRCA1
- et BRCA2
qui, lorsqu'ils sont anormaux, sont responsables de 40 % de ces tumeurs mammaires et de 80 % des cas où sont associées tumeurs du sein et de l'ovaire.

D'autres gènes sont très certainement impliqués mais on ne les a pas encore découverts : ils expliqueraient pourquoi dans certaines familles on observe une fréquence particulière de ces tumeurs, alors que BRCA1 etBRCA2 sont normaux.

Outre des causes génétiques, il existe d'autres facteurs de risque telles des lésions mammaires prolifératives bénignes (atypiques) ou des carcinomes lobulaires in situ.

Ces lésions, qui peuvent dégénérer, multiplient par quatre le risque de cancérisation.





Quels examens permettent actuellement de diagnostiquer ces anomalies génétiques et quelles femmes doivent s'y soumettre ?

Il s'agit d'une simple prise de sang qui permet, par un procédé d'analyse moléculaire, de rechercher une anomalie des gènes concernés.

Elle est effectuée dans des laboratoires spécialisés, reliés à des centres anticancéreux publics ou privés.

Maintenant, les femmes qui doivent s'y soumettre sont :

- 1. Celles ayant déjà été atteintes d'un cancer du sein ou de l'ovaire afin que l'on puisse identifier une éventuelle anomalie génétique évoquée par d'autres cas dans la famille.

En cas de résultat positif, il sera alors utile de rechercher la présence de cette anomalie chez les autres femmes de la même famille pour les mettre plus étroitement sous surveillance si nécessaire.

- 2. Les femmes ayant plusieurs antécédents de cancer du sein ou de l'ovaire dans leur famille (grand-mère, mère, tante), dans les cas où l'on n'avait pas recherché une éventuelle anomalie des gènes BRCA1 et BRCA2.






Comment va fonctionner ce nouveau centre ?

Il est constitué par une équipe pluridisciplinaire, comportant un gynécologue, un cancérologue, un généticien, un radiologue, un endocrinologue, un chirurgien, un anatomopathologiste, un psychologue, une infirmière et une secrétaire.

Les femmes à risque élevé de cancer du sein y seront reçues avec une lettre de leur médecin et leur dossier.

Avant la recherche du diagnostic par l'analyse de sang, la patiente consulte le généticien et le psychologue qui la préparent moralement à un éventuel résultat défavorable.

C'est au généticien qu'incombe la tâche délicate de l'annonce : celle de la présence ou non d'une anomalie génétique.

Après la remise du diagnostic, le psychologue peut prendre en charge la patiente si une anomalie a été démontrée.

Il faut aussi souligner que, dans ce centre, nous avons institué un groupe de parole où des femmes à haut risque génétique échangeront, sous la conduite du psychologue, leurs impressions.





Dans quels cas la surveillance de ces femmes à haut risque sera relayée par un traitement préventif ?

Chez une femme porteuse d'une anomalie génétique au niveau des gènes BRCA 1 et BRCA2, seule la chirurgie préventive peut apporter une protection quasi absolue de risque par rapport au cancer du sein et de l'ovaire.

Ce qui signifie l'ablation des deux seins ou des ovaires.

Actuellement, on observe déjà que de plus en plus de femmes porteuses d'anomalies de ces gènes, et ayant déjà eu un cancer du sein guéri après un traitement lourd, refusent de courir un second risque sur l'autre sein et envisagent l'ablation.

Il faut dire que ce qui les aide dans leur décision, c'est la perspective d'une reconstruction mammaire immédiate après la mammectomie.

Les techniques de reconstruction mammaire se sont beaucoup améliorées ces dernières années et les résultats sont de plus en plus satisfaisants.

D'autres femmes, se sachant porteuses d'anomalies génétiques de BRCA1 et BRCA2, optent pour une ablation des ovaires : il s'agit de patientes ayant déjà mis au monde leurs enfants et qui, là encore, ne veulent plus courir de risque.

La perspective de cette opération moins préjudiciable sur le plan esthétique que la mammectomie est généralement mieux acceptée.

Elle a aussi un deuxième avantage : effectuée vers 40 ans, elle diminue de moitié le risque de cancer mammaire.





Pour les femmes à haut risque qui ne veulent pas subir d'ablation chirurgicale (la très grande majorité), comment va se dérouler la surveillance ?

Tous les ans, elles bénéficieront gratuitement d'une mammographie (au mieux numérisée), d'une échographie mammaire et d'une IRM (en France, ce dernier examen est utilisé depuis peu en cas de lésion mammaire suspecte ou systématiquement chez les femmes à haut risque).

Tous les ans, elles subiront également une échographie pelvienne pour une vérification des ovaires.

Autre obligation :
deux fois par an, ces patientes devront se soumettre à un examen clinique chez leur gynécologue ou et leur médecin traitant.

Nous avons édité un livret d'information qui explique le suivi des femmes à haut risque (disponible auprès de votre oncologue)








Source de l'info








Dernière édition par geotrouvetout le Jeu 19 Mai 2011 - 17:28, édité 1 fois
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