Un Sourire Pour Revivre
AccueilDernières imagesS'enregistrerComptoir d'enregistrementConnexion
-21%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable HP Victus Gaming 16,1″FHD + Souris HP X220 (Via ODR de ...
949.99 € 1199.55 €
Voir le deal

Partagez|

Prévention du cancer (par Denis Corpet)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
geotrouvetout

geotrouvetout

Instructeur au sol

Points aux jeux : 288

Prévention du cancer (par Denis Corpet) Empty
MessageSujet: Prévention du cancer (par Denis Corpet) Prévention du cancer (par Denis Corpet) EmptyLun 24 Mai 2010 - 17:32





Texte raconté et écrit par Denis Corpet




En 1989 je choisis d'étudier la prévention du cancer.

Une année sabbatique avec le génial Bob Bruce à Toronto, m'a mis sur les rails de la cancérologie après 15 ans de bactériologie.






Depuis, je recherche l'effet des aliments sur la cancérogenèse colorectale, le régime anti-cancer.

Prévenir vaut mieux que guérir : tous les jours 100 personnes apprennent qu'elles ont un cancer du colon en France, et souvent trop tard pour soigner.

Cinquante vont en mourir.

C'est ce qui a tué, trop jeune, la maman de ma femme Florence.






J'ai eu beaucoup de chance et fait des découvertes importantes.

Notamment avec Bob, l'effet promoteur du caramel et de la caséine cuite.






Ensuite, avec Fabrice Pierre et Sylviane Taché, nous montrons l'effet promoteur des viandes rouges, en raison de leur contenu en fer héminique (c'est le "rouge" de la viande).






En parallèle, nous cherchons des stratégies préventives, par exemple quand nos rats mangent beaucoup de calcium, cela inhibe complètement l'effet néfaste de l'hème.






Nous proposons pour 2005-2008 un sujet de thèse sur les charcuteries pour prévenir le cancer.

Je réfléchis aussi sur l'intérêt des modèles animaux pour l'Homme, avec méta-analyse des études rats et souris, et celui des marqueurs précoces du cancer (ACF, MDF).

Mais j'ai surtout découvert avec Géraldine Parnaud, Ginette et Sylviane que le PEG, un laxatif très banal, est un très puissant agent " anti-cancer".






Découverte du puissant effet anti-cancer du PEG

J'ai découvert que le polyéthylène-glycol (PEG) est un nouvel anti-cancer, très puissant dans des modèles précliniques (rats, souris), pas chers et pas toxiques du tout : un incroyable coup de bol ! On ne sait pas encore si le PEG empêche le cancer chez l'homme.

Vous voulez savoir comment on a trouvé ça ?

Un peu par hasard, en cherchant autre chose : lisez l'histoire en français dans Peg & Bacon.pdf en allant sur http://fcorpet.free.fr/Denis/PegBacon.pdf






Nous montrons donc en 1999 que le PEG 8000, un polymère déjà très utilisé chez l'homme (additif alimentaire et laxatif ordinaire), supprime complètement la cancérogenèse colorectale chez les rongeurs [Carcinogenesis].






Le PEG est 10 fois plus puissant que les autres agents de chimioprévention connus.

La publication majeure sur le PEG est parue dans [Cancer Research].

Depuis, on a fait un article sur les mécanismes dans l' [Internat.J.Cancer], et on a montré que le pluronique est 5 fois plus puissant que le PEG [Brit.J.Cancer] .






Mon rêve maintenant :

que le PEG soit testé dans un essai clinique chez des volontaires, pour savoir s'il empêche le cancer chez les gens (pas juste chez les rats !).

Le National Cancer Institute des USA a bien décidé de faire cet essai (Phase II), mais il ne le fait pas !

J'espère vraiment que le PEG permettra, à terme, de diminuer le poids du cancer dans nos sociétés.






L'impact de ces recherches n'est pas facile à mesurer :

Plus de 60 articles scientifiques dans des revues internationales à comité de lecture, dont une vingtaine de reviews (par ex. une synthèse sur l'intérêt des modèles animaux dans le journal CEBP).

Quelques chapitres de livres (par ex., Alimentation & Cancers /Riboli, et Aliments Fonctionnels /Roberfroid).

Presque tous mes articles sont dans de bonnes revues (facteur d'impact >2).

L'un d'eux est dans le New Engl. J. Med. (impact 29), trois autres dans Cancer Research (impact 9).

Ces articles, ensemble, avaient été cités 470 fois (janv 2005):

C'est pas mal, sans être exceptionnel (ma Florence est citée 1835 fois, mais c'est un des meilleurs scores de tout l'INRA !).

J'ai fait une centaine de communications scientifiques dans des congrès internationaux, dont un tiers sur invitation (tous frais payés !).

J'essaye aussi de vulgariser, d'expliquer à "monsieur tout le monde" ce qu'on sait sur l'alimentation anti-cancer.

J'ai déposé 2 brevets d'invention sur le PEG en France, étendus à l'Europe, et les USA ont accepté ce PEG-anti-cancer patent, non sans mal d'ailleurs (voir la réponse en appel, cela vaut le coup d'oeil ! USPTO appeal.pdf).

J'ai mis en place une base de données accessible sur l'internet (mille cinq cents requêtes / jour).

Cette base de donnée chemoprevention database sur NACRe a un miroir sur Free, et est discutée sur le site http://tumor.free.fr/

Ces recherches se font dans une petite équipe Alimentation & Cancers, au sein de l'UMR 1089 Xénobiotiques, une unité INRA, mais l'équipe est située sur le campus de l'ENVT.

Notre activité principale est donc sur Viande & cancer.






Recherches en bactériologie

Avant la cancéro, j'ai fait 15 ans de recherches à l'INRA sur les antibiotiques (résidus et additifs) et l'antibiorésistance bactérienne dans la microflore intestinale de l'homme et des animaux.

J'avais commencé en 1976, en arrivant à Toulouse après l'Agro et mon service militaire. Grâce à Raibaud & Ducluzeau, j'ai "inventé" un nouveau modèle animal (voir ci-dessous), et j'ai pu expliquer pourquoi il y a des bactéries résistantes dans notre intestin : parce qu'on en avale, tout simplement !

Pour le montrer, j'ai suivi quotidiennement le nombre de bactéries résistantes dans les selles de volontaires qui mangeaient un régime normal, puis, pendant trois semaines, un régime stérile.

Tout était "cuit et recuit", et pendant cette période "stérile", les résistances disparaissent des selles [New Engl.J.Med.].

Depuis, je me suis mis à la cancéro, mais les résistances sont devenues très à la mode.

Alors il m'arrive d'être encore sollicité comme expert ès résistances, notamment sur des OGM comme le fameux maïs Bt.






Invention d'un modèle animal : souris à flore humaine

J'ai eu l'idée d'étudier l'effet des résidus antibiotiques sur la microflore de l'homme chez des souris à flore humaine.

On détermine ainsi la dose minimale sélectionnante in vivo [AAC].

Ce modèle est recommandé dans les directives européennes (Commission Européenne), américaines (Food and Drug Administration) et mondiales (Codex, JECFA OMS) pour établir la dose sans effet et les limites maximales résiduelles (LMR) pour les antibiotiques vétérinaires.

Il a été développé à l'AFSSA de Fougères.






Source de l'info : SRD





Revenir en haut Aller en bas

Prévention du cancer (par Denis Corpet)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

+
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
UN SOURIRE POUR REVIVRE  :: Le service médical (CANCER : informations, sites) :: Les dernières évolutions et les recherches :: Cancers digestifs-
Sauter vers: