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Prévention par l'alimentation

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geotrouvetout

geotrouvetout

Instructeur au sol

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MessageSujet: Prévention par l'alimentation Prévention par l'alimentation EmptyMer 26 Mai 2010 - 0:01




CANCER
PREVENTION PAR L'ALIMENTATION





Le Professeur David Khayat, chef du service de cancérologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, auteur du « Vrai régime anticancer » (éd. Odile Jacob), indique comment s’alimenter pour réduire les risques.


Prévention par l'alimentation 2u3wdbt



Quels types de cancer sont plus particulièrement susceptibles d’être liés à l’alimentation ?

Pr David Khayat. Ceux de l’appareil ­digestif, du sein, de la prostate, du poumon. Nous avons aussi un petit doute en ce qui concerne le mélanome malin. En tout, il s’agit d’environ 70 % des cancers.





Quelles recherches permettent de mettre en cause un facteur alimentaire dans la survenue d’un cancer ?

Des centaines d’études internationales ont comparé la survenue de tel ou tel cancer en fonction des habitudes alimentaires.
Aujourd’hui, avec tous ces résultats, il est désormais possible d’établir un certain nombre de règles de conduite dans la façon de se nourrir, qui constituent de véritables conseils anticancer.
En plus de ces conclusions, j’ai utilisé un rapport récemment publié par le World Cancer Research Fund qui a rassemblé toutes les analyses effectuées sur les possibles liens entre cancer et alimentation.





Commençons par le cancer de la prostate. Selon les résultats d’études, quels aliments semblent en augmenter les risques ?

Pour les hommes de plus de 50 ans, un excès de laitages apparaît néfaste (alors que ces aliments sont très bons pour les plus jeunes). Je rapporte ainsi dans mon livre que, à partir de cet âge, un homme qui consomme quotidiennement 2 grammes de calcium d’origine ­laitière a près de 30 % d’augmentation de risque d’avoir un cancer de la prostate par rapport à un autre qui en totaliserait moins de 1 gramme par jour.

D’autres aliments, en revanche, se sont révélés bénéfiques, telle la tomate, source de caroténoïdes, dotés d’une puissante activité antioxydante. Le lycopène, substance très présente dans ce légume, réduirait de 30 % le risque de cancer prostatique.
Autres aliments à conseiller : le foie de veau pour sa contenance en sélénium, les produits riches en quercétine (excellent agent préventif) tels les câpres, le cacao...





En ce qui concerne la survenue de cancer du sein, qu’ont démontré les résultats d’études comparatives ?

L’excès d’apport calorique par une trop grande consommation d’alcool ou de matières grasses majore très nettement le risque de développer un cancer mammaire.
Pourquoi ? Parce que l’embonpoint qui en résulte augmente la ­sécrétion de substances telles certaines hormones (des œstrogènes) qui stimulent la prolifération des cellules malignes.
Les adipocytes (cellules qui stockent le gras) se comportent comme de véritables pompes à hormones.
Mais ces résultats d’études nous ont aussi permis de relever les aliments susceptibles de réduire les risques de cancer du sein, tels le soja riche en phyto-œstrogènes, le thé vert...





Et contre le cancer du côlon, comment peut-on se protéger ?

Il faut commencer par limiter fortement sa consommation en charcuterie industrielle, particulièrement riche en agents chimiques de conservation ou ­releveurs du goût (mieux vaut manger un jambon à l’os cuit au torchon).
Un bon conseil :
veiller à consommer régulièrement des aliments riches en fibres (céréales, pain complet, etc.).
En accélérant le transit intestinal, les fibres diminuent le temps de contact entre la muqueuse et les produits potentiellement cancérigènes contenus dans le bol alimentaire.
Au cours de toutes ces études, l’ail et ­l’oignon se sont révélés être de remarquables agents anticancers.
Face aux risques de cancer du côlon, les laitages ont aussi montré un rôle protecteur.





Quel type d’alimentation peut aussi constituer un facteur de risque pour le poumon ?

Là, ce sont surtout des modes de cuisson qui ont un risque cancérigène :
- la cuisine au wok (qui atteint des températures trop élevées) et celle au barbecue. Le marquage de n’importe quel ­aliment par le contact de la flamme crée des substances nocives.
- Autre danger : certaines eaux contenant de l’arsenic.
Des chercheurs ont pu, par leurs travaux ciblés, repérer certains aliments qui ont un rôle bénéfique chez les fumeurs : les fruits et légumes jaune orangé, meilleure source de bioflavonoïdes dont une des substances a montré sa capacité à réduire l’effet cancérigène du tabac.





Quelles ont été les conclusions de ces études sur la consommation de compléments alimentaires ?

Les résultats sont concordants :
- les fumeurs doivent s’interdire des compléments en bêta-carotène ou d’un de ses dérivés qui augmentent le risque de cancer.
- après 50 ans, une supplémentation en vitamine E chez l’homme devrait aussi être proscrite : elle favorise le risque de cancer de la prostate. L’étude américaine “Select” l’a nettement démontré : 30 000 personnes avaient été divisées en quatre groupes. L’un a reçu du sélénium, l’autre de la vitamine E, le troisième les deux ­éléments et un quatrième, un placebo.
L’étude a été arrêtée avant terme car les hommes sous vitamine E avaient développé plus de cancers que les autres !





Quels sont en revanche les compléments à conseiller ?

Une supplémentation en sélénium se révèle excellente dans la prévention de nombreux cancers.
En ce qui concerne celui de la prostate, une étude très intéressante a été publiée dans la revue scientifique “JAMA”.
L’incidence du cancer du côlon semble aussi avoir bénéficié du sélénium : dans une étude américaine, où 1 321 participants ont été divisés en deux groupes, celui ayant reçu une ­supplémentation en sélénium a présenté seulement 8 cas de tumeur du côlon contre 19 dans celui sous placebo.




Entretien réalisé par Sabine de la Brosse
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