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Armes massives de lutte contre le cancer, il faut les utiliser

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geotrouvetout

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MessageSujet: Armes massives de lutte contre le cancer, il faut les utiliser Armes massives de lutte contre le cancer, il faut les utiliser EmptyJeu 10 Juin 2010 - 23:47


«On a des armes massives de lutte contre le cancer,
il faut les utiliser»



Le ministère de la Santé et l'Inca (Institut national du cancer) lancent la première campagne de mobilisation contre le cancer du col de l'utérus.
Dr Jérôme Viguier, responsable du département dépistage de l'Inca, explique l'urgente utilité de cette initiative.



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Pourquoi faire cette campagne aujourd'hui alors que le cancer du col de l'utérus est le 15e plus meurtrier pour les femmes ?

Certes, on dénombre «seulement» 3.000 nouveaux cas et 1.000 décès par an, mais on a des moyens efficaces d'agir. On pourrait encore faire reculer ces chiffres.

Outre ces statistiques, il faut prendre en compte l'importance des lésions précancéreuses qu'on arrive à détecter grâce au dépistage. Oui, ce cancer est peu fréquent, mais se faire traiter au plus tôt permet d'éviter des gestes chirurgicaux sur le col de l'utérus, qui ont des conséquences sur l'avenir obstétrical des femmes, causant des accouchements prématurés et autres difficultés. On a des armes massives de lutte contre le cancer, il faut les utiliser.

Indépendamment de la campagne de vaccination, il faut aussi promouvoir le dépistage. Le vaccin est efficace sur 70% des virus HPV (Human papillomavirus) qui donnent ce cancer. Il faut donc favoriser la persistance du dépistage, même chez les femmes vaccinées.



Seulement 35% des jeunes filles de 14 ans ont eu recours au vaccin contre le cancer du col de l'utérus, comment expliquez-vous ce chiffre ?

La vaccination est préconisée chez la jeune fille de 14 ans, avec un rattrapage pour les filles de 15 à 23 ans qui n'ont pas eu de rapport sexuel ou dans l'année qui suit l'entrée dans la vie sexuelle.
Mais ce vaccin est récent. La sous-utilisation est donc liée au fait qu'il n'y a pas eu de campagnes, ni de publicités au niveau national, hormis celles des laboratoires qui ont mis en vente les vaccins.

Par ailleurs, à la sortie du vaccin, il y a quelques années, les autorités de santé ont préféré être prudentes. En France, il y a un vrai traumatisme lié à la vaccination contre l'hépatite B.
D'où une réticence de la part des femmes à faire vacciner leur fille. Elles se disent aussi que parfois, 14 ans c'est trop tôt. Or, c'est l'âge préconisé pour la vaccination.




Comment s'organise la campagne ?

Dans le cadre du deuxième plan cancer 2009-2013, la ministre de la Santé a souhaité promouvoir avec l'Inca une campagne qui porte sur plusieurs points.
L'information sur le dépistage du col de l'utérus permet d'alerter les femmes qui n'ont pas fait de frottis depuis trois ans.
60% des femmes ont recours à un dépistage, c'est important mais moins de la moitié n'en fait pas.
Ce sont souvent des femmes isolées avec un accès plus difficile aux soins.

A côté de ces personnes en difficulté sociale, on remarque que les femmes plus âgées, notamment après la ménopause, font moins de tests qu'auparavant alors que ça reste nécessaire. Il faut savoir que le nombre total de frottis faits chaque année permettrait de couvrir largement la population car certaines femmes en font plus que préconisé!

On va donc mobiliser plusieurs acteurs dont les professionnels de santé (médecins généralistes, gynécologues, sage femmes qui peuvent désormais pratiquer des frottis). On utilise des campagnes sur le web et en radio, pour cibler les femmes sans suivi gynécologique, sur la tranche d'âge 25-65 ans.

Une campagne sur le vaccin cible les jeunes filles de 14 ans et leur mère, avec des actions sur Facebook et Internet, mais aussi des dépliants explicatifs pour répondre aux questions que se posent les mamans. Ça nous permet de lutter contre les idées fausses.


Sur son site, l’Inca met en place un système de questions-réponses pour les femmes qui souhaiteraient poser leurs questions à un gynécologue.



Source de l'info : JIM
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