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[SEIN] - l’angio-mammographie, une formidable avancée

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geotrouvetout

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MessageSujet: [SEIN] - l’angio-mammographie, une formidable avancée [SEIN] - l’angio-mammographie, une formidable avancée  EmptyVen 9 Juil 2010 - 15:56

DIAGNOSTIC DU CANCER DU SEIN


ANGIO - MAMMOGRAPHIE


UNE FORMIDABLE AVANCEE








[SEIN] - l’angio-mammographie, une formidable avancée  120708211332







Le Dr Clarisse Dromain (Chef du service de radiodiagnostic de l’hôpital Gustave-Roussy de Villejuif) explique le progrès réalisé par l’injection d’un produit de contraste couplé à la mammographie.






A partir de quel âge et à quelle fréquence conseille-t-on une mammographie ?


Dr Clarisse Dromain.


- Pour les femmes qui ne font pas partie d’une population “à risque” (non porteuses d’une anomalie des gènes BRCA1 et BRCA2 ou n’ayant pas d’antécédents familiaux de cancer mammaire) :

on ­recommande une mammographie tous les deux ans à partir de 50 ans.


- Chez les autres – plus vulnérables :
cette surveillance doit commencer plus tôt, vers 30 ans, et nécessite des ­examens plus rapprochés, chaque ­année.


Et la mammographie doit alors être complétée par une échographie et une IRM.


Selon les dernières données européennes, ce dépistage de masse a permis de diminuer la mortalité de 20 à 30 % dans les régions où la participation de la population a été bonne.






En quoi consiste la mammographie conventionnelle ?



Il s’agit d’un examen radiologique, effectué avec une technique de rayons X, qui permet d’obtenir des images du sein dans toute son épaisseur, de face et de profil.


C’est en étudiant les contrastes entre la graisse et la glande mammaire que l’on identifie des ­microcalcifications et des nodules atypiques (deux anomalies qui déforment plus ou moins le tissu glandulaire).


Les cancers peuvent apparaître sous forme de calcifications ou de ­nodules suspects.








Où se situent les risques d’erreur ?



Environ 20 % des petits cancers ne sont pas identifiés.


Et cela pour ­plusieurs raisons :


- soit parce que la glande mammaire, trop dense (surtout chez les femmes de moins de 50 ans), masque un nodule ou une microcalcification.


- soit (dans 5 % des cas) parce que certaines tumeurs sont invisibles à la mammographie : en se développant, elles n’ont pas déformé la glande à l’intérieur du sein, alors qu’habituellement les cancers provoquent une anomalie de l’architecture.


Autre cause d’erreur :

- une mauvaise interprétation radiologique.

On voit bien une petite anomalie de quelques millimètres, mais on la classe bénigne...

Cette erreur peut être plus ou moins lourde de conséquences.

Généralement, quelques mois plus tard, lors de l’examen suivant, la tumeur qui a évolué est alors correctement diagnostiquée.

La mammographie est sans doute l’un des examens radiologiques les plus difficiles à interpréter !






Dans quels cas – outre celui des femmes à risque – est-il utile de compléter la mammographie par une échographie et une IRM ?


L’échographie (par ultrasons) doit systématiquement compléter une mammographie chez les femmes ayant des seins denses, difficiles à lire et quand il existe le moindre doute à l’examen clinique ou radiologique.


L’IRM (par résonance magnétique) est indiquée lorsque le doute persiste après une mammographie et une échographie.
Avec cette technique, presque tous les cancers sont visibles !
On l’effectue en injectant un produit de contraste qui permet de visualiser les vaisseaux nourriciers d’une tumeur (angiogenèse tumorale qui signe la présence de cellules cancéreuses).








Une toute nouvelle technique voit le jour : l’angio-mammographie est une formidable avancée...


Oui, cet examen permet d’éviter l’IRM tout en obtenant les mêmes ­informations.

Le procédé consiste à injecter un produit de contraste iodé (par voie intraveineuse) durant un examen de mammographie conventionnel numérique (qui permet de ­traiter les images à volonté : les ­agrandir, augmenter les contrastes, etc.).

Ainsi, on visualise très bien la vascularisation des tissus et des tumeurs.

La détection des vaisseaux nourriciers des cancers est d’un intérêt capital.

Ce sont eux qui, par leur ­diffusion des cellules malignes, ­présentent un risque important.

La stratégie actuelle est de détecter les cancers alors qu’ils sont encore in situ, c’est-à-dire localisés à l’intérieur des ­canaux ou des lobules mammaires.







Quels ont été les résultats des études conduites avec l’angio-mammographie ?


Notre dernière étude de l’hôpital Gustave-Roussy, réalisée en collaboration avec l’Institut Curie, sur 150 femmes atteintes d’un cancer du sein, a donné des résultats probants, exposés à Chicago au Congrès ­mondial de radiologie.

Nous y avions comparé les diagnostics établis par image de mammographie conventionnelle à ceux obtenus par angio-mammographie.

Avec cette nouvelle technique utilisant un produit de contraste, on avait décelé 94 % des ­tumeurs contre 78 % avec la mammographie classique.

Actuellement, pour comparer cette fois les résultats de l’angio-mammographie avec ceux de l’IRM, nous ­participons à une étude ­internationale sur 300 femmes.






Quand pourra-t-on bénéficier en France de cette technique ?


A la fin de l’année.

Les nouveaux mammographes commercialisés par General Electric pourront être ­utilisés dans les hôpitaux et les ­cabinets ­privés.







Entretien réalisé par Sabine de la Brosse
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