
Un Sourire Pour Revivre |
| | Cancer: souffler pour savoir | |
| Auteur | Message |
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geotrouvetout
 Instructeur au sol Points aux jeux : 288
 | Sujet: Cancer: souffler pour savoir Ven 20 Aoû 2010 - 4:06 | |
| CANCER :
SOUFFLER POUR SAVOIR  En 2001, des chercheurs australiens avaient mis au point un outil identique et qui permettait d'évaluer l'assimilation de la chimiothérapie dans le corps du patient. Photo Reuters Photographer / Reuters Des chercheurs israéliens ont dévoilé un appareil permettant de diagnostiquer un cancer grâce au souffle du patient.
L’outil peut même déterminer la partie malade du corps.
Une nouvelle révolution dans le diagnostic du cancer. Des chercheurs de l’Institut technologique Technion d’Israël ont mis au point un appareil que l’on pourrait décrire comme un test d’haleine.
L’objet ressemble à un vulgaire alcootest.
Sa particularité est telle que, par le souffle, il est capable de détecter un cancer, et même d’indiquer quelle partie du corps est touchée, parmi les plus courantes : - poumon - sein - colon - et prostate. Ces quatre maladies représentent la moitié des décès dus au cancer, soit plus de trois millions de personnes, rapporte le mensuel «The British Journal of Cancer.»
Fiable et sans danger
L’appareil, qui ne porte pas encore de nom, est décrit comme étant bon marché, simple d’utilisation, petit et non invasif.
Des essais ont été menés auprès de 177 volontaires âgés de 20 à 75 ans.
Parmi eux se trouvaient des patients malades, et d’autres en bonne santé.
Les personnes atteintes ont été testées après avoir été diagnostiquées par des moyens classiques : - imageries - biopsie - et avant de commencer un traitement, comme la chimiothérapie.
Si ces essais sont encourageants, Emmanuel Ricard, délégué prévention et promotion à la Ligue contre le cancer, émet quelques limites : «c’est une piste de recherche intéressante, mais ce n’est encore qu’au stade de recherche.
Les tests ont été effectués sur une infime part de la population, précise-t-il.
Les vrais résultats seront visibles lorsque l’appareil sera testé sur plus de patients.»
Les essais ont prouvé que le test de l’haleine pouvait réagir aux composants chimiques qu’émettent les cellules malades, en dépit de l’âge ou du sexe du patient.
L’outil pourrait ainsi permettre un diagnostic –et donc un traitement- plus précoce.
Si certaines méthodes, comme la coloscopie ou la mammographie, sont fiables, elles ne sont pas forcément idéales.
La coloscopie est une intervention invasive et désagréable, tandis que la mammographie utilise des rayons X, et sa qualité d’image dépend de la structure du sein.
En revanche, le test d’haleine est «un processus acceptable par la population», selon Emmanuel Ricard.
Le produit ne peut en effet engendrer aucune lésion ni contamination. Ses concepteurs le présentent d’ailleurs comme un appareil très fiable et sans danger.
Le débat de l’auto-test
Si ce test ressort vainqueur de tous les essais qu’il va subir, il sera commercialisé, peut-être dans plusieurs années.
Emmanuel Ricard, de la Ligue contre le Cancer, pose le problème de l’«auto-test» : «Au début, il sera forcément utilisé dans les hôpitaux, ou dans les cabinets médicaux.
Mais il peut aussi être destiné à être utilisable seul. Cela n’est pas sans rappeler le débat autour de l’auto-test du VIH.»
En effet, des appareils permettant de faire son propre dépistage du Sida circulent sur Internet et en Europe.
S’ils sont révolutionnaires, car anonymes et rapides, ils sont aussi très controversés.
L’absence de soutien médical peut conduire à des comportements inattendus de la part de celui qui se découvre séropositif, et surtout, beaucoup de résultats sont faussés. Entretien réalisé par Célia Brochet |
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