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[COL UTERIN] - plus de bénéfices attendus avec le vaccin bivalent

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geotrouvetout

geotrouvetout

Instructeur au sol

Points aux jeux : 288

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MessageSujet: [COL UTERIN] - plus de bénéfices attendus avec le vaccin bivalent [COL  UTERIN] - plus de bénéfices attendus avec le vaccin bivalent  EmptyMer 30 Mar 2011 - 4:16

Cancer du col utérin
Plus de bénéfices attendus avec le vaccin bivalent






[COL  UTERIN] - plus de bénéfices attendus avec le vaccin bivalent  110330042249





Le Pr Roman Rouzier, gynécologue à l’hôpital Tenon, explique ­comment ce dernier produit prévient les lésions pré-cancéreuses du col.




Rappelez-nous la ­fréquence du cancer de l’utérus.

Pr Roman Rouzier.
On en ­recense environ 500 000 chaque ­année dans le monde, dont 3 000 en France.

Un tiers malheureusement sont encore diagnostiqués à un stade très avancé.





Comment une lésion du col évolue-t-elle en cancer ?

Aujourd’hui, on connaît très bien son développement.

La première étape est celle de la contamination par un virus (de la famille des papillomavirus) lors d’un rapport sexuel.

Chez ­environ 90 % des femmes infectées, le virus est éliminé en un à deux ans par le système immunitaire.

Chez les 10 % restants, il persiste et une lésion ­précancéreuse peut se constituer, mais avec des cellules tumorales, n’ayant pas encore envahi les ­structures ­profondes du col.

Elles sont encore en superficie.

Une dizaine d’années plus tard en moyenne, la ­lésion devient infiltrante, c’est-à-dire cancéreuse, mais toujours localisée.

Et là, il y a un risque que la maladie se ­généralise.






Il existe de nombreux papillo­ma­virus, quels sont les plus dangereux ?

Jusqu’à présent, on en a dénombré une centaine dont une quinzaine à haut risque, et tout particulièrement deux d’entre eux : les papillomavirus 16 et 18.

D’autres, moins agressifs, les ­papillo­mavirus 31, 33 et 45 entraînent des ­lésions précancéreuses d’évolution plus lente.

Malgré leur dangerosité, on les considère “moins méchants”.

Les moins nocifs, “à bas risque”, sont responsables de verrues génitales appelées condylomes ou crêtes de coq et qui ne dégénèrent pas en cancer.






Le frottis cervical utérin est censé détecter le développement d’un cancer. Quelles sont ses limites ?

Ce prélèvement permet de dépister les lésions déjà précancéreuses, ce qui conduit à les traiter par une intervention chirurgicale en ambulatoire appelée “conisation”, consistant à ­retirer une partie du col.






Quelles sont les conséquences de cette intervention ?

Un risque d’accouchement prématuré. D’où la nécessité d’une vaccination pour éviter toute évolution vers ce premier stade de précancer.






Contre quel type de papilloma­virus le vaccin, jusqu’à présent ­recommandé, agit-il ?

Le premier vaccin commercialisé protège contre les papillomavirus 16 et 18, et aussi contre les condylomes.






Et quelle est l’action du nouveau vaccin “bivalent” ?

Ce vaccin protège non seulement contre les papillomavirus 16 et 18, mais aussi partiellement contre les papillomavirus 31, 33 et 45 (mais pas contre les condylomes).

Cette action a été baptisée “la protection croisée”.

Le nouveau vaccin offre donc une ­couverture plus large contre le développement des lésions précancéreuses du col.






Quels essais ont démontré cette plus large efficacité ?

La dernière étude inter­nationale sur 18 000 femmes (de trois continents) a démontré que le vaccin bivalent permet d’éviter 70 % des interventions chirurgicales pour ­enlever des lésions précancéreuses.

Ce bénéfice est supérieur à celui attendu, prouvant ainsi la protection croisée.

On peut ­espérer une ­protection contre plus de 85 % des cancers du col.

Le frottis reste indispensable, mais en complément de la vaccination.






Dans la pratique, quels sont vos conseils ?

En France, le Haut Conseil de la santé publique recommande la vaccination avec l’un ou l’autre des deux vaccins existants à l’âge de 14 ans, de façon à établir une protection totale avant tout contact avec le virus.

Mais un “rattrapage” est possible de 15 à 23 ans, à condition d’avoir eu des rapports sexuels depuis moins d’un an.







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