Un Sourire Pour Revivre
AccueilDernières imagesS'enregistrerComptoir d'enregistrementConnexion
Le Deal du moment :
Trottinette électrique pliable SURPASS Pro 2 ...
Voir le deal
219.99 €
Le deal à ne pas rater :
Manga Fire Force : une jaquette Collector pour le Tome 32 de Fire ...
Voir le deal

Partagez|

Examens intestinaux. Indications et limites des vidéocapsules

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
geotrouvetout

geotrouvetout

Instructeur au sol

Points aux jeux : 288

Examens intestinaux. Indications et limites des vidéocapsules Empty
MessageSujet: Examens intestinaux. Indications et limites des vidéocapsules Examens intestinaux. Indications et limites des vidéocapsules EmptyJeu 19 Mai 2011 - 18:06

Examens intestinaux
Indications et limites des vidéocapsules





Le Pr Robert Benamouzig (Chef du service de gastro-entérologie à l’hôpital Avicenne de Bobigny) explique l’intérêt de cette nouvelle technologie, exposée lors des Journées d’hépato-gastro-entérologie.




Examens intestinaux. Indications et limites des vidéocapsules 110519175940






Quel est le protocole de cette nouvelle méthode d’examen par vidéocapsule ?

Pr Robert Benamouzig.
Le ­patient doit avaler, avec de l’eau, une capsule (de la taille d’une grosse gélule) munie de deux microcaméras à ses ­extrémités et d’un dispositif d’éclairage.

A l’intérieur se trouve aussi un système qui transmet en permanence les images captées vers un boîtier (relié par ondes radio) que le patient porte dans sa poche.

Cette nouvelle technique permet d’obtenir un film du voyage de la capsule afin de visualiser les parois ­internes du tube digestif.





Cet examen est-il utilisé pour le ­côlon ou pour l’intestin grêle ?

Pour l’intestin grêle, cette technique est utilisée depuis dix ans.

Mais récemment, on l’a adaptée à l’exploration du côlon.

Le grêle est facile à examiner car, dans ce long boyau fin, la capsule avan­ce automatiquement.

Cette technique est plus délicate à réaliser pour le côlon car il est plus large ; la capsule peut tourner sur elle-même et risquer même de revenir en arrière.

Autre difficulté : le diamètre du côlon est variable, ce qui nécessite un éclairage adapté.

Pour pallier ces problèmes, différents systèmes électroniques ont été mis au point, qui contrôlent la motricité et la luminosité.

On ne peut encore explorer le côlon et le grêle lors d’un même examen car la durée de fonctionnement de la vidéocapsule est insuffisante.

Des pro­grès devraient ­surmonter cet obstacle.





Quelles études ont été réalisées jusqu’à présent au niveau du côlon ?

Une étude européenne, conduite chez 117 patients, a montré que la capsule colique est capable de détecter plus de 85 % des polypes.

Cet essai a confirmé les résultats d’une précédente étude israélienne, réalisée sur une centaine de patients.





A partir de quelle taille ces polypes peuvent-ils être décelés ?

Avec cette technique, on les ­détecte à partir de 1 ou 2 millimètres.

Mais comme les polypes ne sont considérés à risque qu’à partir de 6 millimètres, les résultats de l’étude européenne ont uniquement concerné ceux de cette taille ou plus.





Pour le patient, la préparation à cet examen est-elle la même que pour une coloscopie ?

Oui, car l’intestin doit être entièrement débarrassé de tous ses résidus, ce qui impose la prise d’une purge la veille.





Dans quels établissements peut-on bénéficier de cette technique ?

Dans plus d’une dizaine de centres spécialisés en France dont ceux de l’hôpital Avicenne à Bobigny, l’hôpital Cochin à Paris, les CHU de Nantes, de Nancy.

Dans l’année, le nombre des centres pratiquant cette technique doit encore augmenter.





Quelles sont les indications spécifiques pour un examen intestinal par vidéocapsule ?

En ce qui concerne le grêle, la principale indication est une recherche de la cause d’un saignement, non découverte par un des examens classiques.

Pour le côlon, les indications sont encore limitées.

La technique par vidéocapsule n’est pas un examen prescrit en première intention et se révèle utile dans trois cas.

- 1. Quand la coloscopie, du fait d’une anomalie anatomique, a été incomplète.

- 2. En cas de contre-indication d’une anesthésie, même légère (comme celle d’une coloscopie classique).

- 3. Chez les patients qui refusent les deux formes actuelles de coloscopie, classique ou virtuelle, malgré une ­information complète.





Et là, que décide-t-on quand on a découvert un polype ?

Dans ce cas, une coloscopie ­classique (encore aujourd’hui l’examen de référence) devra être réalisée pour enlever le polype et l’analyser.

Cette ­approche mini-invasive en est à son tout début.

Mais des améliorations ­devraient permettre un usage plus large d’ici à quelques années.








Source de l'info



Revenir en haut Aller en bas

Examens intestinaux. Indications et limites des vidéocapsules

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

+
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
UN SOURIRE POUR REVIVRE  :: Le service médical (CANCER : informations, sites) :: Examens biologique, radiologique, chimio, radiothérapie, chirurgical-
Sauter vers: